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Le Premier ministre malaisien crée un malaise à Berlin, en détruisant le narratif occidentale sur la crise israélo-palestinienne : «On ne peut pas trouver de solution en effaçant 60 ans d’atrocités» Invité à Berlin pour discuter des relations bilatérales de son pays avec l’Allemagne, Anwar Ibrahim a refroidi l’ambiance quand le chancelier a mis le sujet de Gaza sur le tapis: «La solution ne consiste pas seulement à libérer les otages», a-t-il rétorqué à Olaf Scholz qui pensait pouvoir dérouler son récit sans encombre. “Qu’en est-il des colonies? Qu’en est-il de la dépossession, de leurs terres, de leurs droits, de leur dignité, de leurs hommes, de leurs femmes, de leurs enfants?“ «Pourquoi cette attitude sélective et ambivalente à l’égard d’une race et d’une autre ? Est-ce parce qu’ils sont de couleur ou de religion différente?» Et de conclure en rappelant à l’Occident «les milliers et les milliers de victimes de la Nakba», une référence à l’exode de la population arabe lors de la guerre de Palestine de 1948... ...qui mena d’une part à la fondation de l’Etat d’Israël, et d’autre part au refus par Israël de considérer le peuple Palestiniens comme une nation, dotée de droits politiques. Et qui résonne tout particulièrement aujourd’hui.
