“La balle a manqué Trump, mais elle a tué Biden“, ce titre de presse européen est absolument impeccable! Mais en voici le dernier développement: “est-ce un coup d'Etat?“ a demandé aujourd'hui un journaliste à Donald Trump et JD Vance. Réponse de Trump: “en quelque sorte“ Réponse de J.D. Vance qui fait un geste pour le corriger: “oui c'est un coup d'Etat!“. Alors de quoi parle-t-on, et de quoi ne parle surtout pas la presse-poubelle ? Il y a à peine 67 jours des médias comme le Washington Examiner titraient “il est temps de mettre fin aux théories complotistes selon lesquelles Biden sera remplacé pour les présidentielles“. Aujourd'hui, comme tant de théories du complot (l'explosion du Nordstream, les labos de recherche militaire en Ukraine, le passif abominable de Pfizer, le pass vaccinal, l'absence d'armes de destruction massive en Irak, les QR codes pour les piétons dans le Paris des JO, la sénilité de Biden...) celle-ci s'est avérée authentique, et peut-être dans les délais les plus courts de toutes les “théories du complot“ devenues des vérités factuelles. Dès lors plusieurs scénarios s'envisagent mais le New York Post a révélé que Nancy Pelosi menaçait déjà, avant la survie in extremis de Trump, de sortir Biden en invoquant l'article 25 de la Constitution, et ce alors que sa destitution avait été traitée comme délirante par la presse aux ordres. Bien que le clan Obama y soit vigoureusement opposé, Kamala Harris est désormais la favorite pour deux raisons essentielles : d'une part elle peut bénéficier des fonds levés au nom de Joe Biden, d'autre part à la faveur de sa mort ou de sa résignation imminente elle entrera dans la course auréolée d'une stature présidentielle toute artificielle, certes, mais parfaitement vendable au grand public. On fait le point avec Béatrice Rosen.
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