“...L'ouverture et la fermeture des pompes obéissent à un jeu qui fluctue avec le rapport de forces entre le LKP, l'Etat et les patrons. Ce n'est pas un hasard si la pénurie d'essence se trouve au centre de la crise qui secoue la Guadeloupe. Les rois du pétrole cristallisent les frustrations contre la vie chère et contre la “pwofitasyon“ qui pourrit la vie économique de l'île à tous les niveaux. “Ici, on appelle ça “manger cochon“. Il n'y a pas de morale, il n'y a que l'argent qui compte“, dit Bernard Duguet, un gérant de station-service.
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