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Live d’Algérie Part avec Abdou Semmar : Les masques tombent. Contrairement à ce qui a été propagé et diffusé dans la propagande médiatique du régime algérien, ce n'est pas le Maroc ni les lobbys marocains qui ont orchestré la campagne de lynchage, de dénigrement et de déstabilisation visant à disqualifier la boxeuse algérienne Imane Khelif des Jeux Olympiques de Paris 2024. C'est bel et bien la Russie de Vladimir Poutine, l'ami supposément traditionnel, voire l'allié historique, du régime algérien. Depuis hier 7 août, l'affaire Imane Khelif a pris des proportions inimaginables. Et pour cause, le cas de la boxeuse algérienne qualifiée pour la finale de la catégorie des -66 Kg aux Jeux olympiques de Paris 202 a été évoqué au Conseil de sécurité de l’ONU où le représentant de la Russie a lancé de graves accusations contre l'athlète algérienne l'accusant d'être un “homme“ qui maltraite et violente des boxeuses femmes. Le représentant officiel et attitré de la Russie a même utilisé l'affaire Imane Khelif comme argument pour “dénoncer“ le danger des lobbys LGBT que “l'Occident veut imposer au monde entier“. Le représentant de l'Algérie au Conseil de Sécurité de l'ONU a été contraint, par la suite, d'intervenir et de demander la parole pour riposter et remettre les pendules à l’heure en indiquant que“ la boxeuse courageuse Imane Khelif est née fille, a vécu son enfance comme fillette et a pratiqué le sport en femme à part entière“. “Je réaffirme ici qu’il n’y a pas le moindre doute là-dessus, sauf pour qui porte un agenda politique dont on ignore les visées“, a appuyé le diplomate algérien. Mais cette attaque officielle de la Russie de Poutine dévoile un énorme malaise, voire des tensions inédites dans les relations algéro-russes et démontrent les origines totalement que le “complot international“ visant l'algérienne Imane Khelif est lié au Kremlin. Explications.
