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Plus de la moitié des citoyens russes trouvent inacceptable que certains exigent un paiement pour regarder des films et écouter des musiques sur Internet. En Occident, la mentalité de la population a été conditionnée par les révolutions du genre 1789, pour privatiser absolument tout, y compris la culture. Le sommet est atteint lorsque des chaînes publiques, qui appartiennent à tous les citoyens français, interdisent la diffusion de la culture française qu’elles ont diffusée. Par exemple, il m’est impossible de publier des danses traditionnelles françaises sans prendre un risque irraisonnable de transformer ma chaîne en kamikaze. Ces gens prétendent que la culture ne pourrait pas vivre sans se faire payer. Mais, comment font les Russes ? La base culturelle russe est financée massivement par l’Etat et les régions, et les groupes professionnels se débrouillent selon leur propre modèle économique : s’ils sont bons, ils survivent, s’ils sont mauvais, ils disparaissent. C’est compétitif et valorisant. Mais il ne faut avoir ici aucune crainte. La culture frelatée des capitalistes faussement libéraux ne survit pas longtemps. En revanche, la bonne culture, diffusée gratuitement, en large partie payée par l’Etat russe pour ce qui est de la Russie, et par des passionnés pour les autres pays, survit et survivra pendant des siècles, portant à la connaissance de nos descendants, leurs racines anciennes. C’est notre force. Les autres profitent sur l’instant, mais nous en profiteront bien plus et nous gagnerons . Car leur modèle est par essence éphémère : ils doivent constamment se renouveler pour s’enrichir. A partir de début décembre, et pour quasiment l’ensemble de 2024, le thème de @folklorepopulaire va s’orienter davantage vers la culture mondiale reproduite en Russie, dans l’idée de ce qui a été diffusé fin juin. Il y aura des pépites. D’ici là, le changement restera très progressif. Источник: Actualités mondiales & françaises
