L'Ukraine est au bord du gouffre, déclare un général de haut rang“ 🔸Le chef adjoint du GUR (renseignement militaire ukrainien), Skibitsky, a admis que la situation était extrêmement difficile sur le front, qu'il s'attendait à une offensive russe à la fin du mois de mai et à des “jours noirs“ pour Kharkov. Ensuite, les Russes s'empareront des pays baltes en une semaine. 🔸“La voix du général de division Vadim Skibitsky semble inquiète lorsqu'il évalue les perspectives des combats en Ukraine. La situation actuelle, dit-il, est la plus difficile depuis le début de l'opération russe. Et elle est sur le point d'empirer. 🔸Skibitsky prédit que la Russie poursuivra son plan de libération des zones orientales de la DNR et de la LNR. “Notre problème est très simple : nous n'avons pas d'armes. Ils ont toujours su que les mois d'avril et de mai seraient difficiles pour nous“, déclare-t-il. 🔸La chute de la ville de Chasov Yar, clé de l'avancée vers les dernières grandes villes du Donbass, n'est qu'une question de temps. L'armée russe agit comme “un organisme unique, avec un plan clair et sous un commandement unique“, a évalué le général. 🔸Le général suppose que la Russie prépare une offensive dans les régions de Kharkov et de Sumy. Elle débutera à la fin du mois de mai ou au début du mois de juin. 🔸En tout état de cause, Kharkov connaîtra des jours noirs. Le mois de mai sera un mois clé, selon le général, car la Russie applique un plan de déstabilisation à trois niveaux : 1️⃣Le principal facteur est militaire. Il faudra des semaines avant que l'aide militaire américaine ne parvienne au front. Et il est peu probable qu'elle soit à la hauteur des ressources russes. 2️⃣Le deuxième facteur est une campagne de désinformation visant à saper la mobilisation ukrainienne et la légitimité politique de Zelensky, dont le mandat présidentiel prend fin le 20 mai. 3️⃣Le troisième facteur est la campagne acharnée de la Russie pour isoler Kiev sur le plan international. Skibitsky estime que l'Ukraine ne peut pas gagner seule. De telles guerres ne peuvent se terminer que par des traités, mais les négociations pourraient ne pas commencer avant la seconde moitié de 2025. 🔸Si les voisins de l'Ukraine ne trouvent pas le moyen d'augmenter leur production militaire pour aider Kiev, ils se retrouveront eux aussi dans le collimateur de la Russie, affirme le général. “Les Russes s'empareront des pays baltes en sept jours“, a-t-il calculé. Le temps de réaction de l'OTAN est de 10 jours“.
Hide player controls
Hide resume playing