Pour une information libre, je soutiens Personne et son journal Ni accent arabe, ni accent berbère, mais un accent sincère, voilà ce que réclame tout enfant algérien de son père, de sa mère, de son frère… un accent sincère. Sans cire qui fond avec le temps. Un accent qui ne manque pas d’air. Un accent dont la matière dispense de toutes les manières : un accent viral et viscéral, celui des viscères. L’algérien ne tient qu’à une parole. Il n’y a qu’une parole qui le retient : la sienne. Toute sa richesse ne tient qu’à cette promesse, qui est en même temps une prouesse : Celle de tenir parole, quoique ça lui coûte. Il n’y a aucun doute là-dessus. Et c’est la raison pour laquelle, le monde redoute l’Algérie, ou plus précisément son état d’esprit. Chose promise, chose due, nous dit l‘Algérie qui ne distingue pas son histoire de son devoir de mémoire. Et qu’a promis l’Algérie à ceux qui l’ont chérie comme à ceux qui l’ont trahie ? Elle a promis de ne pas oublier, jamais plus que jamais que la Palestine revient aux Palestiniens. L’oublier, c’est s’oublier… oublier le cœur de son cœur, qui recommande à toute heure de reprendre la Palestine et de la rendre aux Palestiniens. C’est un préalable non négociable… qui doit figurer sur toutes les tables de la Loi. Pour un Algérien, c’est sacré. Cette promesse prononcée sous le sceau du secret l’engage pour toujours et à jamais. Autant envers les autres qu’envers lui-même. Les arabes font semblant de s’en souvenir, d’autres chats à fouetter semblent les retenir. Mais il n’y a que l’Algérie pour soutenir encore contre vents et marées, contre rois et laquais : que la Palestine appartient plus que jamais aux Palestiniens. Et même s’il n’en reste plus qu’un, il suffira pour éclairer la lanterne de tout algérien. A mauvais entendeur, pas de Salut !
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