Il y a de la beauté dans ce monde figé par le froid de l’hiver et qui invite le visiteur à observer en lui ce qui doit se figer aussi. Car il y a un temps pour tout, pour se poser, ressentir, s’émerveiller, courir, construire. Ce qui n’est pas essentiel se fige, s’arrête, pour que l’essentiel continue son oeuvre au blanc. Transmutation de la nature, par ses pouvoirs millénaires, poussant dans le retrait des sens toute chose. Dans ces gorges du Trévezel, entre Causses et Cévennes, le temps s’est arrêté un peu plus encore, pour rendre à cet espace oublié des hommes et de son regard, toute sa beauté intérieure, toute sa continuité dans la pureté de ses paysages et de ses êtres. Quand le visiteur vient lui aussi se figer dans cet espace, il accepte qu’une part non essentielle de lui se taise et disparaisse, pour s’accorder à l’essentiel de ce qu’il est lui aussi, un être vivant. Om Namah Shivaya 🙏🏻🌈 Jérôme
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