Eugénisme Schizophrénie transhumaniste, la bio-ingé êtes incarcéré de boîte en boîte, du berceau au tombeau de l'humanité, du parc jusqu'au cercueil. Optimisations ( la vie est atroce, vaine et sombre, comme ces scènes qui passent en l’ivrogne. Comme « être » signifie « n’être pas », voir et sentir, entendre et ressentir. Une goutte dans les marées sans bord de l’océan, gâchis d’agonie insondable; Où les uns vivent leur vie atroce, en en tuant des millions d’autres. « Ce que je voudrais vraiment, au cas où quelqu’un écouterait, ce serait que le produit des cinquante dernières années de recherche psychologiques soit étudié par le public, par tout le monde, pour que ces découvertes fassent partie de leur façon de penser. Pour le moment, les gens n’en ont adoptées que quelques-unes. Ils parlent couramment de lapsus freudiens et ils ont accepté l’idée de complexe d’infériorité. Mais ils ont ce grand corpus d’information psychologique et ils refusent de l’utiliser. Il y a une histoire soufie à propos d’un homme qui visite une boutique et demande au boutiquier: “Avez-vous du cuir ? — Oui, répond-il. — Des clous ? — Oui. — Du fil. — Tout à fait. — Des aiguilles ? — Bien sûr. — Alors pourquoi ne vous faites-vous pas une paire de bottes ?” Cette histoire a pour but de montrer du doigt cet échec à utiliser le savoir disponible. Les gens de cette civilisation meurent de faim au milieu de l’abondance. Et si ce n’était plus tant la fin des temps qui était imminente mais bien la fin de l’humain, annoncée par le posthumanisme ? Né dès les années 1970, ce courant international n’est plus une fiction mais une science, visant à augmenter, par les biotechnologies, nos capacités physiques et psychiques. Mais jusqu’où ? Le posthumanisme entend modifier notre essence vers une humanité élargie aux robots, aux humanoïdes, aux clones. Doit-on alors s’alarmer avec Stephen Hawking, qu’il soit apocalyptique et mette « fin à l’humanité » ? Ou doit-on voir dans le posthumanisme, l’apocalypse qui verrait l’homme se révéler et arriver au terme de son évolution ? Se poser ces questions est urgent, car cette 4ème révolution, nommée « robolution transhumaniste » a déjà eu lieu. C’est une civilisation qui s’effondre, pas parce qu’elle ne dispose pas de la connaissance qui pourrait la sauver, mais parce que personne ne veut réellement l’utiliser correctement avec l'éthique .» Et si ce n’était plus tant la fin des temps qui était imminente mais bien la fin de l’humain, annoncée par le posthumanisme ? Né dès les années 1970, ce courant international n’est plus une fiction mais une science, visant à augmenter, par les biotechnologies, nos capacités physiques et psychiques. Mais jusqu’où ? Le posthumanisme entend modifier notre essence vers une humanité élargie aux robots, aux humanoïdes, aux clones. Doit-on alors s’alarmer avec Stephen Hawking, qu’il soit apocalyptique et mette « fin à l’humanité » ? Ou doit-on voir dans le posthumanisme, l’apocalypse qui verrait l’homme se révéler et arriver au terme de son évolution ? Se poser ces questions est urgent, car cette 4ème révolution, nommée « robolution transhumaniste » a déjà eu lieu. Notre corps est déjà augmenté d’exosquelettes, ces extensions biotechnologiques contrôlées par la pensée, militaires ou médicales, dont le marché mondial pèsera 3,3 milliards de dollars en 2025. Notre peau est drapée de wearable, ces technologies prêtes-à-porter (textiles, lunettes, montres, bracelets connectés) qui en 2016 représentaient déjà 253 millions d’euros en France. Notre chair peut aussi être implantée de puces électroniques, telle que celle des salariés d’une société américaine, qui paient désormais par voie sous cutanée leur restaurant d’entreprise. Nos organes, eux, peuvent être artificialisés : une rétine artificielle biologique a redonné la vue aux patients devenus aveugles à la suite d’une rétinite pigmentaire ; un utérus artificiel a été créé aux États-Unis pour lutter contre la mortalité des prématurés ; un cœur artificiel a été implanté, par une entreprise française, visant à allonger d’au moins cinq ans l’espérance de vie d’un malade en phase terminale. Du corps à l’esprit, il ne restait qu’un pas que « l’ingénierie paradisiaque » a franchi, afin de contrôler les souffrances psychiques, telles que l’addictologie, la dépression, voire la pédophilie, selon le wireheading modifiant, par stimulations électriques, des zones cérébrales. Cette révolution transhumaniste est en marche. Elle comporte des risques. Il nous reste cependant le choix des armes, au-delà des guerres intestines qui opposent technophiles et technophobes, conservateurs et progressistes, chrétiens et athées, capitalistes et accelérationistes autour de la question de savoir si il faut « tout interdire » au nom de la nature humaine – mais laquelle ? – ou « tout autoriser », au risque d’une humanité hybride normée. Confrontons-nous aux questions que pose le transhumaniste.
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