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e Salaire de la peur est un film franco-italien d’Henri-Georges Clouzot, sorti en 1953. ------------------- Synopsis 1952. Après diverses péripéties, un groupe d’Européens déracinés a échoué à Las Piedrasa, une bourgade d’Amérique Centrale écrasée de chaleur où règnent corruption, misère et ennui. Au même moment, un gigantesque incendie ravage un puits de pétrole, unique source locale de richesses. Bill O’Brien, le gérant de la compagnie américaine exploitante du puits, la SOC (Southern Oil Companyb) décide de faire transporter jusqu’au lieu du sinistre quatre cents kilogrammes de nitroglycérine dont l’explosion doit éteindre le brasier. Un convoi de deux camions est organisé. Il faut trouver des chauffeurs aguerris. La somme promise en cas de succès (deux mille dollars par personne) offre une chance inespérée de refaire sa vie loin de cet endroit sans avenir. À l’issue d’un examen de conduite, quatre parmi des Européens sont engagés pour faire équipe en duo : Mario et Smerloff, Luigi et Bimba. Mario est un séducteur désœuvré, d’origine corse, qui flirte sans conviction avec la fragile Linda, une serveuse de bar éprise de lui ; Jo, non retenu, est un caïd sur le retour, tout juste débarqué de Paris où il a échappé in extremis à la police. Luigi est un brave cimentier calabrais, aux poumons rongés par la silicose ; Bimba un Juif néerlandais taciturne, distingué mais résolu. Jo a été exclu d’emblée par O’Brien, qui le trouve trop âgé : les deux hommes se connaissent pour avoir, jadis, trempé ensemble dans des affaires louches. Mais au dernier moment, Jo remplace le quatrième chauffeur, Smerloff, mystérieusement absent. Le convoi part au petit matin. La tâche est périlleuse : les camions fournis ne sont pas adaptés au transport d’une matière hautement explosive sur une chaussée aussi médiocre. Les épreuves se succèdent : piste que le vent a ridée en « tôle ondulée » ; ponton trop fragile pour les manœuvres du poids lourd, gros rocher bloquant le passage, que Bimba réussit à pulvériser avec la nitroglycérine. Tout d’abord cynique et bravache, Jo perd peu à peu son sang-froid et refuse même de poursuivre la mission : il affirme être « payé pour avoir peur ». Sa lâcheté lui attire le mépris, la colère et même la haine de Mario. Au tiers du parcours, le camion Dodge de Luigi et Bimba explose et les pulvérise. Mario et Jo constatent qu’un pipeline sectionné déverse son pétrole dans une cavité creusée par l’explosion. Sur ordre de Mario qui tient le volant, Jo descend dans le trou pour en sonder la profondeur. Il trouve une grosse branche qu’il veut déplacer, mais glisse et tombe sous les roues du camion. Cependant Mario est obligé avancer sous peine de voir son chargement exploser, et écrase la jambe de Jo qui hurle de douleur. Le camion a pu passer. Mario extrait Jo du bourbier puis ils reprennent la route. Mais rapidement, la jambe de Jo se gangrène. Pris de délire, il meurt dans les bras de Mario. Ce dernier atteint le but à la nuit tombée, épuisé. Le lendemain matin, il perçoit sa prime, augmentée de celle de Jo. Il insiste pour revenir seul en camion à Las Piedras : il veut déposer l’argent en banque avant la fin de la journée. Mais, emporté par l’enthousiasme et distrait par la radio qui diffuse la valse Le Beau Danube bleu, il perd toute prudence et conduit en zigzag. Abordant trop vite un virage, il chute avec son camion du haut de la falaise et meurt sur le coup. Aucun des quatre chauffeurs n’aura pu revenir vivant de cette mission sans espoir. -------------------------- Tournage L’histoire du film se déroulant en Amérique Centrale (précisément au Guatemala), Henri-Georges Clouzot désirait à l’origine tourner là-bas. Un voyage à Rio quelque temps plus tôt avait convaincu Yves Montand et Simone Signoret de la misère régnant en Amérique Latine. Montand refusa donc d’aller tourner dans cette partie du monde, jugeant cela indécent. Clouzot lui proposa alors de tourner le film en Espagne, ce qu’il refusa par pur dégoût du régime franquiste. Le réalisateur céda et tourna le film dans le sud de la France, en construisant des décors en Camargue et en se servant de la bambouseraie d’Anduze pour sa végétation luxuriante4. Les explosifs étaient fournis par les établissements Rey Frères, rue de Serbie à Nîmes.[réf. souhaitée] Lors de la scène où Charles Vanel s’immerge dans le mazout, Louis Wipf [Qui ?] pensait que de l’eau teintée ferait l’affaire mais Clouzot voulait faire vrai. Cet épisode a nécessité plusieurs jours de tournage.[réf. souhaitée] Le 7e régiment du génie d’Avignon a été sollicité pour fabriquer une portière sur « cinquenelle »c afin de faire transporter le matériel sur la rive gauche inaccessible par le nord, et pour construire le ponton situé au-dessus du ravin5. Commencé en 1951, le tournage fut repoussé à la suite de la noyade accidentelle de deux soldats. Il reprit en 1952. Alors que toute l’histoire se passe théoriquement sous le chaud soleil de l’Amérique tropicale,...

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