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Dans le contexte économique actuel de la France, plusieurs grandes entreprises traditionnelles, telles que Pechinet, Arcelor, et Alcatel ont subi des rachats, signalant un changement de propriété majoritaire et possiblement de direction stratégique. Ces rachats soulèvent des questions importantes sur la préservation de l'identité et de l'autonomie économique nationale. Parallèlement, certains secteurs, en particulier le luxe avec des entités comme LVMH et Kering, ainsi que les industries de défense avec des produits phares comme le Rafale, continuent de prospérer et de jouer un rôle crucial dans l'économie française. Ces industries non seulement dominent le marché mondial mais servent également de pilier à l'économie nationale face à l'endettement croissant de l'État destiné à soutenir la consommation. Ce modèle de consommation piloté par l'État, qualifié d'“étato-consumériste“, soutient de manière significative le PIB français, positionnant la grande distribution, avec des géants comme Intermarché, comme bénéficiaires de ce système et principaux employeurs du pays. Ce panorama complexe interroge sur la viabilité à long terme de cette dynamique économique et sur les bénéficiaires réels de ces transformations.
