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L'abbé Romain fait partie de ces curés comme on les apprécie - ou en tout cas comme je les aime : ouvert d'esprit et curieux des réalités de ce monde, avec un sens profond de l'humain ainsi qu'une vraie générosité de cœur, tout en étant affirmé sans complexes dans sa foi. Sur sa chaîne, il porte un regard catholique en quelque sorte assumé sur les choses de l'église et du monde, n'hésitant pas à aborder les uns après les autres les vrais sujets. Ceux qui peuvent froisser ou même fâcher aussi bien les croyants que les non-croyants - tous ceux en tout cas qui en restent aux préjugés et autres conformisme de la pensée Intéressé par le devenir de la chrétienté à l'heure où le paradigme moderne, dans son matérialisme et son progressisme, semble être en train de planter le dernier clou de son cercueil, j'ai noué un dialogue, chaleureux et nourrissant, avec cet homme d’Église. La mort annoncée du christianisme est tout sauf certaine : l'époque en gestation se caractérise par la nostalgie du Sacré et son prévisible retour. Le hiatus désormais prononcé entre la parole religieuse et la société peut-il être surmonté ? L'Occident trouvera-t-il le chemin d'un ré-enracinement dans sa tradition spirituelle et son histoire ? La modernité, ne l'oublions pas, a fait des religions en général et de la religion catholique en particulier une cible à détruire. Dans ce premier dialogue, nous nous intéressons aux fondamentaux intemporels (puisque anthropologiquement universels) de la spiritualité et de la religion. Chaîne de l'abbé Romain : @UCXUrhNStJ0Mng2ke5Tqb2bA
