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Le caractère génocidaire de la guerre menée par Israel doit être mesuré, certes et avant tout, en termes de vies humaines, et de destructions des infrastructures et du bâti. Mais il y a un autre génocide dont on ne parle pas, c’est le génocide culturel . La destruction acharnée de la culture du peuple palestinien, l’écrasement de son patrimoine, la démolition de ses institutions, et l’assassinat de ceux qui en seraient les représentants. Il faut le faire savoir ou le rappeler, Gaza n’est pas seulement une « enclave », une «bande » comme on la nomme, la bande de Gaza, comme on parlerait d’une bande de malfaiteurs, voire un rempart de terroristes, auquel la réduit bien souvent un discours occidental dominant. Gaza, est une cité mythique. Située entre le Levant et l’Egypte, elle a été un carrefour commercial majeur, un site militaire stratégique, et plusieurs civilisations s’y sont succédées.
