La course contre la montre est lancée au Maroc pour sauver des survivants sous les décombres et secourir les rescapés du séisme qui se retrouvent sans eau et sans abri. Dans le pays, les besoins sont d’autant plus grands que l’on approche de l’épicentre du tremblement de terre au sud-ouest de Marrakech. Une zone dévastée où des villages sont à terre, les routes coupées et souvent impraticables. Selon un bilan provisoire qui s’alourdit d’heure en heure, plus de 2 400 morts ont été découverts et les blessés ne cessent d’affluer. Face à l’ampleur de la catastrophe, de nombreux marocains se sont rués dans les hôpitaux pour donner du sang pour les victimes. Les besoins d'aide humanitaire sont immenses, même si le royaume n'a toujours pas officiellement lancé d'appel à l'aide internationale. Le régime a tout de même annoncé dimanche avoir accepté l'aide de quatre pays : l'Espagne, le Royaume-Uni, le Qatar et les Émirats arabes unis. La France a immédiatement proposé ses services samedi et a assuré, par la voix d'Emmanuel Macron, que le pays était prêt à intervenir “quand les autorités le jugeront utile“, avec des moyens de recherche et de sauvetage, qui seraient prêts à partir. Néanmoins, le Maroc n’a pas, encore, répondu favorablement à l’offre d’aide. Officiellement, Rabat entend évaluer minutieusement les besoins sur le terrain. Mais, dans un contexte de relations très dégradées depuis deux ans entre la France et le Maroc, cette “priorisation“ suscite beaucoup de questions. De fait, avec cette non-réponse marocaine, certaines associations humanitaires françaises se retrouvent donc bloquées. Les ONG les plus importantes comme Médecins du Monde ou la Sécurité civile n'ont pu envoyer ni bénévoles, ni avions, ni matériels pour l’instant. En revanche, certaines équipes, au compte-gouttes, ont pu rejoindre le Maroc comme Médecins sans Frontières (MSF) qui a dépêché quatre personnes pour évaluer les besoins dans les hôpitaux. Une équipe de secouristes de Nice, spécialisée dans les recherches cynotechniques serait également sur place. Plusieurs associations expliquent que le Maroc pourrait choisir de prendre son temps pour identifier les besoins, afin de permettre une bonne coordination des secours, plutôt que de lancer comme la Turquie en février dernier un appel général et voir des centaines d'associations se rendre dans le pays, non sans une certaine confusion. Alors quelle est la situation au Maroc quarante-huit heures après le séisme ? Comment les secours s’organisent-ils ? Pourquoi les relations diplomatiques entre Rabat et Paris sont-elles particulièrement tendues depuis deux ans ? Et pourquoi la main tendue par l'Algérie au Maroc, a-t-elle une valeur spéciale après le drame ? Le ministère algérien des Affaires étrangères a proposé d’envoyer en urgence des secouristes de la protection civile et annoncé samedi la réouverture de son espace aérien, fermé depuis septembre 2021. Nos experts : - Anthony Bellanger, éditorialiste, spécialiste des questions internationales - France Inter - Axelle Davezac, directrice générale-Fondation de France - Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique - France Télévisions - Slimane Zeghidour, journaliste Franco-algérien Retrouvez-nous sur : | Notre site : | Facebook : | Twitter : Retrouvez-nous sur : | Notre site : | Facebook : | Twitter : Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air. Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Axel de Tarlé prend le relais le vendredi et le samedi. Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45 Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30 Format : 65 minutes Présentation : Caroline Roux et Axel de Tarlé Production : France Télévisions/Maximal Productions
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