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Samedi 10 juin 2023, je déjeunais au restaurant avec des amis, quand mon téléphone a bipé. Je venais de recevoir un message, et quel message… M. Petitdemange, Claude Palermo, (je dis bien Palermo) Je viens d'être démis de mes fonctions par le prince. Je connais le conflit qui vous oppose à lui et Lacoste. Je possède des dossiers : le couloir maritime offert par M. Mitterrand en échange d'appartement, l'argent de la Croix rouge, dont le canard enchaîné en a parlé, le blanchiment d'argent avec le gouvernement français, la condamnation de Monaco le 25 juin 2020, et combien d'autres. Le prince est manœuvré par Lacoste. Palmero ou Palermo (si vous êtes bien à l'origine du message), ce que je n'apprécie pas, mais alors pas du tout, c’est que vous me destiniez nommément vos dossiers (sinon, pourquoi me l'écrire), dont je ne suis en aucun cas partie prenante, aucunement impliqué, nullement intéressé. Concernant votre éviction, je pense que vous êtes le maillon faible du groupe surnommé le G4 par les journalistes. M. Laurent Anselmi quitte ses fonctions fin juin 2023. Le “cordon sanitaire“ franc-maçon spéculatif monégasque s’amenuise autour du prince. Le dénouement approche. Le Rocher se fissure. La principauté de Monaco prend l’eau de toute part. La perte de confiance va générer le départ des Rolls-Royce et autres Ferrari, et les fortunes liées. Adieu, la construction de l’esplanade des pêcheurs. Il est encore possible de réparer les dégâts, consolider l’État, légalement. Il y aura seulement des “passages obligés“, des sacrifices à consentir, pour que la vie continue paisiblement, pour que la sérénité, le plaisir de vivre, règnent à nouveau dans la principauté de Monaco.
