Mon site : Ah ! vous dirai-je, maman est une chanson enfantine populaire en France et dans le monde. Selon Henri Davenson, le point de départ est une bergerie anonyme datant de 1740. La mélodie est éditée notamment en 1761 (François Bouin, La Vielleuse habile), en 1771 (Les Amusements d'une heure et demy de M. Bouin) et en 1783 (Michel Corrette, La belle vielleuse3). L'association actuelle de la mélodie et des paroles apparaît pour la première fois dans un manuscrit de 1765; on en connaît une version imprimée à Bruxelles en 1774 sous le titre “La confidence naïve“ ainsi qu'une version imprimée à Paris en 1780 intitulée “Les amours de Silvandre“. Cette mélodie a été popularisée par douze variations de Wolfgang Amadeus Mozart, à qui on attribue souvent, à tort, la composition de la mélodie elle-même. Ah ! vous dirai-je, maman, Ce qui cause mon tourment ? Depuis que j'ai vu Clitandre, Me regarder d'un air tendre ; Mon cœur dit à chaque instant : « Peut-on vivre sans amant ? » L'autre jour, dans un bosquet, De fleurs il fit un bouquet ; Il en para ma houlette Me disant : « Belle brunette, Flore est moins belle que toi ; L'amour moins tendre que moi. Étant faite pour charmer, Il faut plaire, il faut aimer ; C'est au printemps de son âge, Qu'il est dit que l'on s'engage. Si vous tardez plus longtemps, On regrette ces moments. » Je rougis et par malheur Un soupir trahit mon cœur. Le cruel avec adresse, Profita de ma faiblesse : Hélas, maman ! un faux pas Me fit tomber dans ses bras. Je n'avais pour tout soutien Que ma houlette et mon chien. L'amour, voulant ma défaite, Ecarta chien et houlette ; Ah ! qu'on goûte de douceur, Quand l'amour prend soin d'un cœur !
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