Depuis le début de la crise sanitaire, les débats autour de l’hydroxychloroquine (HCQ), une molécule utilisée dans le protocole de soins du Pr. Raoult, ont fleuri partout, au point de transformer une question scientifique en hystérie générale. Il y a une semaine, l’ANSM, a refusé une RTU, une recommandation temporaire d’utilisation pour l’HCQ à l’infectiologue marseillais. Un refus infondé selon Raoult qui rappelle que la molécule est utilisée depuis des décennies. Mais sa colère ne s’arrête pas là: face au refus de tester dans des conditions sérieuses l’HCQ, les autorités de santé ont consenti il y a plusieurs mois à délivrer une ATU, autorisation temporaire d’utilisation, au médicament du laboratoire américain Gilead, le Remdesivir. Un médicament reconnu dangereux par la haute autorité de santé. Face à ce 2 poids 2 mesures, Raoult a donc décidé de saisir la justice en déposant une plainte pour mise en danger de la vie d’autrui contre l’ANSM. Son avocat, Me Di Vizio, nous explique cette affaire complexe.
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