O Nuit! redouble tes ténèbres, Délivre mes regards des horreurs que je voi! L’ombre de mon ami s’élève contre moi. Je voi couler ses pleurs, j’entends ses cris furnébres. Hélas! mon crime est mon plus grand effroi, O nuit! redouble tes ténèbres, Délivre mes regards des horreurs que je voi! Qu’ai-je fait, malheureux! Quelle est ma barbarie! De tout ce que j’aimais, j’ai causé le malheur. C’est du flambeau d’une furie, Que l’Amour s’est fervi pour embraser mon cœur. (Alcione, Marin Marais)
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