Disponible jusqu'au 08/03/2027 “La famille nombreuse doit devenir la norme en Russie”, assénait récemment Vladimir Poutine devant son assemblée fédérale. En plein retour du conservatisme et du traditionalisme de l’État russe, enclenché depuis une dizaine d’années et qui s’accélère fortement depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022, démographie et natalité sont devenues les priorités absolues du Kremlin. Vie de famille et procréation, plutôt qu’études et ambitions : voilà ce qui est désormais martelé aux femmes russes. Main dans la main avec le lobby “pro-vie” et l’église orthodoxe russe, le pouvoir rogne de plus en plus clairement le droit à l’avortement et à la contraception d’urgence. A Kaliningrad, Daria, une jeune artiste et Lisa, une étudiante de 21 ans dont le fœtus était mort in utero, ont eu beaucoup de mal à être prises en charge, alors que pressions et menaces des médecins ou des politiques anti-IVG se multiplient. Plus risqué encore, Irina Faïnman, militante féministe et spécialiste des violences reproductives, fait des stocks de « pilules du lendemain », pour pallier leur interdiction qui pourrait être votée en septembre 2024. Des femmes en colère font entendre leurs voix avec courage dans la Russie de Poutine. Abonnez-vous à la chaîne ARTE Suivez-nous sur les réseaux ! Facebook : Twitter : Instagram :
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