A partir de 1968, à travers notamment le rapport Meadows, le Club de Rome remettait au goût du jour l'opinion de l'économiste Thomas Malthus (1768-1838) selon laquelle les ressources planétaires ne sont pas assez importantes (aujourd'hui ou dans un avenir proche) pour nourrir toute la population. Rappelons que l'idéologie pseudo-économique de Malthus menait directement au darwinisme social et à l'eugénisme (se débarrasser des plus pauvres, des plus faibles et des improductifs). On parlera aujourd'hui de transhumanisme, car les mêmes idées persistent mais prennent des vocables différents. Selon la logique bien connue du pompier pyromane, plusieurs problèmes internationaux (guerres, épidémies, crises météo ou financières, terrorisme...) ont été fabriqués au XXème siècle avec pour conséquence de pouvoir imposer aux esprits une résolution mondiale, qui passerait forcément par la mise en place d'une gouvernance planétaire sur le modèle des entreprises multinationales. La pseudo-scientificité et pseudo-neutralité politique des instances internationales qui se sont érigées en expertes sont les deux principales impostures dénoncées par l'universitaire Philippe Braillard dans son ouvrage “L'imposture du club de Rome“, écrit en 1981, dont je lis ici quelques extraits. ps: De Malthus à la doctrine des ressources limitées (limites à la croissance) puis à l'idée de “la planète“ en danger, il est interessant de voir comment cette idéologie de l'effondrement a évolué au XXIème siècle : on parle désormais de “collapsologie“ et sa résolution passe par l'idéologie dit du développement durable, doctrine assénée à nos enfants dès le plus jeune âge à l'école.
Hide player controls
Hide resume playing