Soutenez Blast, nouveau média indépendant : Lire l'enquête : Depuis 2016, le nom de Lafarge est mêlé à une sale histoire. Cette affaire a durablement entaché la réputation de ce fleuron de l'industrie française. Depuis les révélations par la presse, puis l'ouverture par la justice à Paris d'une information pour des soupçons de financement du terrorisme par le groupe Lafarge, les faits remontent aux années 2013 et 2014, époque à laquelle le cimentier exploite une usine au nord de la Syrie, presque à la frontière de la Turquie, alors que le pays est en guerre. L'usine de Jala Bia a continué à tourner et à produire. Ce choix, resté sur place et continue à fonctionner malgré ce contexte brûlant, a été payé au prix fort. Celui de l'argent versé par Lafarge via des intermédiaires aux islamistes d'al-Nosra, une branche d'Al-Qaïda, et surtout à Daesh, nouveau maître d'une zone tombée entre ses mains. Et par rebond, c'est aussi le prix du sang, celui des victimes françaises et belges des terribles attentats de 2015 et 2016, les attentats du Bataclan et de Bruxelles. Cette affaire gravissime et hors normes, qui implique un grand nom du CAC 40 dans une mécanique terroriste, a donné lieu à plusieurs procédures dans plusieurs pays. Aux États-Unis, Lafarge a accepté de payer une amende de 780 millions de dollars en 2022 dans une transaction avec la justice américaine qui acte sa participation au financement du terrorisme, s'évitant ainsi la publicité d'un procès, ce qui est émis par le partenaire à ses premiers systèmes implantés hors taxe. Un pays où une politique par semaine est ici interdit de saisie comme business. Parmi les autres espèces au lever, ici, c'est un peu plus de faire plus est the reflection of the far away, un besoin de dépendance hors autodidacte. Stuck in silent Ski. outre-Atlantique, de récentes initiatives en trouve La porte a peut être de nouveaux développements. En Belgique, la justice s'est saisie du dossier. Elle a enquêté pendant plusieurs années à Paris. Tout récemment, la Cour de cassation a rejeté la demande de Lafarge et de ses avocats. Lafarge reste mise en examen en France pour financement d'une entreprise terroriste et complicité de crimes contre l'humanité. Cette histoire, dans ses grandes lignes, est connue. Mais autour de cette sulfureuse affaire Lafarge, il en est une autre histoire. C'est celle que dévoile la nouvelle série de Blast sur ce dossier emblématique et mondial. Par nature, l'enquête que nous avons menée, qui enjambe les frontières et les documents que nous dévoilons aujourd'hui, éclaire la stratégie mise en place au plus haut niveau du groupe Lafarge pour concentrer l'intérêt des médias et de la justice sur des coupe circuits. Une opération sauve qui peut qui a fonctionné au delà de tous les espoirs de ceux qui l'ont activée. Les vrais décideurs du géant du ciment et ses grands actionnaires. C'est la nouvelle enquête événement de Blast. Les fantômes de l'affaire Lafarge. Journaliste : Olivier-Jourdan Roulot Montage : Guillaume Cage Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Morgane Sabouret, Diane Lataste Production : Hugo Bot Delpérié Directeur des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa Directeur de la rédaction : Denis Robert Le site : Facebook : Twitter : Instagram : Mastodon : @blast_info Peertube : Twitch : #Enquête #Lafarge #Daesh
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