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Rimsky Korsakov - Scheherazade, Op. 35 + Presentation (reference recording : Kirill Kondrashin)

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Nicolaï Rimsky-Korsakov (1844-1908) Scheherazade, Op. 35 *Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-03:30) 1- The Sea & Sinbad's Ship (00:00) La Mer et le Vaisseau de Sinbad Das Meer und Sindbads Schiff 2- The Story Of The Calendar Prince (10:12) Le récit du prince Calender Die Geschichte vom Prinzen Kalender 3- The Young Prince & The Young Princess (22:19) Le jeune prince et la jeune princesse Der junge Prinz end die junge Prinzessin 4- Festival In Baghdad, The Sea, Shipwreck (32:00) Fête à Bagdad - La mer - Naufrage du vaisseau Fest in Bagdad - Das Meer - Schiffbruch Solo Violin : Herman Krebbers Concertgebouw Orchestra, Amsterdam Kirill Kondrashin Recorded in 1979, at Amsterdam Find CMRR's recordings on Spotify: La partition orchestrale de «Shéhérazade» porte en préface: «Le sultan Shahriar, persuadé de la fausseté et de l'infidélité de toutes les femmes, avait juré de faire donner la mort à chacune de ses femmes, après la première nuit. Mais la sultane Shéhérazade sauva sa vie en l'intéressant aux contes qu'elle lui raconta pendant la durée de 1001 nuits. Pressé par la curiosité, le sultan remettait d'un jour à l'autre le supplice de sa femme, et finit par renoncer complètement à sa résolution sanguinaire. Bien des merveilles furent racontées à Shahriar par la sultane Shéhérazade. Pour ses récits, la sultane empruntait aux poètes — leurs vers, aux chansons populaires leurs paroles, et elle intercalait les récits et les aventures les uns dans les autres.» Nicolaï Rimsky-Korsakov (1844-1908), un des membres du groupe de compositeurs nationalistes actifs en Russie pendant la deuxième moitié du XIXe siècle, connu sous le nom des «Cinq» (les autres étant Balakirev, Borodine, Moussorgsky et Cui), s'occupait avec la même énergie à expliquer ses œuvres qu'à les composer. Il avait achevé le «Capriccio espagnol», un miracle d'orchestration flamboyante, au cours de l'été 1887 et conçut le plan de «Shéhérazade» l'hiver suivant; l'œuvre fut achevée pendant les vacances d'été 1888. Inspirée d'épisodes des «Mille et une nuits», c'est une suite orchestrale en quatre mouvements «intimement liés par des thèmes et des motifs communs, mais se présentant, pour ainsi dire, comme un kaléidoscope d'images fabuleuses de caractère oriental». (Les citations sont tirées de l'autobiographie de Rimsky-Korsakov: «Ma vie musicale».) «Les scènes en question illustrent: la mer et le vaisseau de Sindbad, le récit du prince Kalendre, le jeune prince et la jeune princesse, le festival à Bagdad et le Vaisseau se brisant sur un rocher magnétique surplombé d'un guerrier d'airain.» Des mots clés aussi évocateurs rendent impossible toute traduction exacte des images musicales par les auditeurs. «Tout ce que je désirais, c'était que l'auditeur, à condition qu'il aime ma pièce en tant que musique symphonique, emporte avec lui l'impression qu'il s'agit indubitablement d'une narration orientale de quelques merveilles de contes multiples et variés et non simplement de quatre pièces jouées les unes après les autres et composées 'à partir de thèmes communs aux quatre mouvements'.» L'unité entre les épisodes est achevée par le violon solo, qui symbolise la voix enchanteresse de Shéhérazade elle-même. Toujours franc dans l'estimation de ses propres compositions, Rimsky-Korsakov trouva que son orchestration de «Shéhérazade» avait atteint «un degré élevé de virtuosité et de sonorité brillante» et que la pièce était soutenue par «un développement solide et virtuose de chaque espèce de figuration». On ne peut que lui donner raison. L'œuvre est comme une toile tissée à l'aide d'un nombre de thèmes souvent apparentés les uns aux autres et qui se prêtent à un développement mélodique et une altération rythmique. Une passion de longue date pour la mer — acquise avant même qu'il ne l'ait vue — trouve son expression dans une grande partie de la musique de Rimsky-Korsakov. C'est le cas ici, dans les figures d'accompagnement du premier mouvement et les mouvements orageux de la fin. Dans sa fonction d'inspecteur des orchestres du département de la marine pendant sa première carrière navale, il s'était familiarisé avec les qualités potentielles des cuivres et des vents: le dialogue entre le trombone et la trompette en sourdine, dans le second mouvement, est un exemple frappant de sa technique, une technique dans laquelle il fait ressortir, avec vigueur et imagination, certains sons individuels (ici, solos de vents, harpe, percussion et violon solo) par rapport aux structures changeantes du fond orchestral. Rimsky-Korsakov PLAYLIST (reference recording) :

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