Bordeaux, Toulouse, Lyon, Lille, Tours... Le trafic de plusieurs villes de France sont paralysées depuis lundi matin par la mobilisation des taxis. À Marseille et ses alentours, les axes routiers étaient saturés. La profession se mobilise contre la décision de la Caisse nationale d'Assurance Maladie d'imposer une grille tarifaire pour le transport sanitaire. “Les taxis transportent des personnes de chez eux, vers les hôpitaux, pour subir des soins“, comme rappelait ce matin Rachid Boudjema, porte-parole de l'Union nationale des Taxis au micro de Sud Radio. Dans le cadre de cette activité, les taxis signent convention de transport de malades assis avec la caisse d'assurance maladie. Via cette nouvelle convention, les taxis craignent que la CNAM impose des remises sans limites, entraînant un manque à gagner pour les professionnels. “Nous nous mobilisons aussi car la menace plane de déconventionner les entreprises de taxis qui n'accepteraient pas ces conditions sans réserve avant le 31 janvier“, rappelle le communiqué de la fédération nationale. Les taxis demandent principalement à renégocier cette convention. La nouvelle loi de finance de la Sécurité sociale pousse au “covoiturage sanitaire“ pour mutualiser les trajets des patients médicalisés, afin de faire des économies. En ce qui concerne les agriculteurs, ils demandent plus que l'abandon de la taxe sur le GNR. Certains veulent plus sur les pesticides, tous sur la dénonciation des accords de libre-échange ou la garantie d'un revenu décent.
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