Mardi 5 juin 2018 à Paris, a eu lieu le procès en appel de Thierry Kabile contre l'Agent Judiciaire de l'État, dans le cadre du parcours judiciaire qui l'oppose à diverses personnes, administrations ou représentants de l'État pour déterminer les causes et les circonstances du décès de sa mère, Mme Eliane Kabile, à l'hôpital public de Gonesse dans le Val d'Oise en février 2001. Au bout de 17 ans d'un marathon judiciaire inouï, les faits ne sont toujours pas établis devant l'opinion publique toute entière ou devant la famille de Mme Kabile car l'État, pourtant juridiquement responsable des faits s'étant déroulés dans ses locaux (hôpital public, mairie pour dresser l'Etat Civil, centre d'autopsie et médecin assermenté...), louvoie avec tout l'art d'un menteur consommé pour éviter de devoir admettre sa culpabilité dans des crimes abominables. Car les éléments de l'affaire pointent du doigt l'existence d'un réseau de prélèvement d'organes clandestin au sein-même du service public hospitalier français, celui-ci n'hésitant apparemment pas à assassiner des personnes compatibles avec cet infâme trafic. Mardi 5 juin 2018 encore, l'Etat par le truchement du Tribunal de la Cour d'Appel de Paris a cherché à éviter l'exposition de la vérité en dépit du fait que le combat de Thierry Kabile, mené courageusement de front depuis 17 ans, grâce également à son entourage et à ses avocats eux-mêmes courageux l'a progressivement mené au pied du mur. En choisissant de réduire le temps de parole de Me Philippe Fortabat-Labatut à 15 minutes, rendant donc sa plaidoirie efficacement impossible, la Cour a démontré son refus de laisser librement s'exprimer la partie civile dans cette affaire. Dans ce cas, une seule option restait ouverte, celle de la rupture assumée sans fard par Thierry Kabile et ses avocats, ce qui oblige le tribunal à juger sur les écrits constitutifs du dossier et de rendre ses conclusions le 11 octobre prochain. Il s'agit d'un rebondissement judiciaire et d'un témoignage de lucidité et de force de la part des plaignants, car dans un milieu judiciaire plombé par l'omerta et les petits arrangements coupables, la Justice devra tout de même s'exprimer selon le droit français dans cette affaire et Mme Eliane Kabile se rapproche de son apaisement. Etaient présents à l'audience Me Philippe Fortabat-Labatut, Me Dominique Kounkou, Thierry Kabile et Christian Cotten qui suivent ce dossier de près et qui s'expriment dans cette vidéo d'une grande puissance d'expression. Me André Mikado, qui assiste les sans-papiers dans des drames similaires dans la légèreté de traitement dont ils sont victimes aux mains de la machine administrative française, est aussi venu s'exprimer ainsi que quelques autres personnes pour exprimer leur solidarité avec Thierry Kabile et leur soutien dans son combat qui, par extension, concerne tous les citoyens français et toutes les personnes de bonne volonté. Éditée le 12 juin 2018 par Globalepresse
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