Poème de feu Tu passes Tu prends froid Un feu s’allume en moi Atre je brûle de toutes mes forces Je brandis mon bras de feu Je ramasse du bois aux alentours Je l’avale Et la vie recoule en toi Et de mes doigts de feu Aux ongles fondus Je caresse tes orteils S’enfonçant dans mes cendres Et de ma langue de feu Tourbillonnante dans ma bouche Je lance des you-yous stridents Je blesse le silence nocturne Et de mes yeux de feu Je te vois somnoler Un rêve t’emporte Et tu pars sans m’éteindre 65 66 La froideur du temps L’indifférence du vent M’éteindront Et dans ma gorge de feu Persistera une cendre boule Une cendre hibernation Alimentée par un espoir Aux contours indéfinissables Qu’un soupir de toi raviverait. Poème de Bachir ATTOURA
Hide player controls
Hide resume playing