Peu de gens savent qu'à l'âge de sept ans, victime d'une kératite aiguë, Édith perdit la vue. Aucun remède n'ayant réussi à améliorer son état, celle qui devait devenir la grande Édith Piaf se résigna à rester aveugle jusqu'au jour où les pensionnaires de la maison close de Bernay que tenaient ses grands-parents décidèrent de l'amener en pèlerinage à Lisieux dans l'espoir d'une hypothétique et miraculeuse guérison. C'est devant la tombe de sainte Thérèse que le miracle se produisit. Après avoir frotté le front de l'enfant avec de la terre, les « filles de joie » prièrent des heures, implorant la petite sainte de faire quelque chose pour leur si gentille Édith. Et quatre jours plus tard, Édith avait recouvré la vue. À partir de ce jour, la chanteuse ne trahira jamais sa foi et, chaque année au mois de septembre, à la date anniversaire du retour au Ciel de Thérèse, « la môme Piaf » viendra, incognito et dans le plus grand secret, prier au Carmel de Lisieux. Édith Piaf nous a quittés le 10 octobre 1963. Ce film évoque pour la première fois l'immense interprète de tant de succès populaires sous l'angle de la Foi. À l'aide de séquences tournées dans divers lieux où le souvenir de Piaf est encore vivant, d'extraits d'émissions, d'images d'archives et de nombreux témoignages avec, en toile de fond, l'essentiel : les magnifiques mélodies qui ont fait battre les coeurs de tant d'hommes et de femmes à travers le monde. Qui ne se souvient de ces admirables chansons qui ont pour titres « Mon Dieu », « Hymne à l'amour », « Les Trois cloches », « Mea Culpa », « Les Croix », et de certaines, moins connues, mais tout aussi belles, comme « Monsieur Saint Pierre », « Soeur Anne », « La Mauvaise prière », « L'Apôtre ». Une poignante incursion dans l'univers, teinté de mysticisme, d'un « monstre sacré » de la chanson française qui, toute sa vie, eut mal à l'âme mais sut si bien faire passer son message d'amour. Réalisateur : Armand Isnard
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