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La nuit du 4 aot mille neuf cent quatre vingt neuf, il ne sest pas pass grand-chose.

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La nuit du 4 août mille neuf cent quatre vingt neuf, il ne s’est pas passé grand-chose. Les aristocrates ont promis qu’ils allaient abandonner leurs privilèges et finalement ils les ont gardés. Le premier des privilèges c’est celui pour certains, un tout petit nombre, de créer la monnaie. Il me semble que dans une société, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, la possibilité pour les populations de décider de leur destin, dépend directement de leur aptitude politique à créer la monnaie nécessaire pour financer leurs activités. Et les peuples qui ont perdu, qui se sont fait voler, ou qui ont renoncé volontairement à la création monétaire publique ont perdu en même temps leur souveraineté politique. Et ce sont les banquiers qui écrivent les règles de la régulation des banques. La banque ne doit pas être une institution privée ! Une banque, c’est public ! Lire Proudhon ! Une banque, c’est populaire ! Le peuple doit créer lui-même la monnaie dont il a besoin ! Un État digne de ce nom n’emprunte pas la monnaie dont il a besoin ; il l’a crée, bon sang ! Pour les services publics : pour les médecins, pour payer des profs. Il crée l’argent quand il dépense, et il détruit l’argent quand il reçoit l’impôt ! Ce ne sont pas les banques privées qui doivent créer la monnaie quand ils nous prêtent, et détruire la monnaie quand on les rembourse. Ça, c’est une folie qui les rend trop puissants et qui n’a rien à voir avec l’intérêt général. Il faut leur reprendre le pouvoir politique de création monétaire. L’idée des ateliers constituants, et des citoyens constituants des gens qui passent du statut d’électeurs c’est-à-dire du statut d’enfants politiques soumis à des maîtres qui sont les élus, au statut de souverain en redevenant les employeurs des élus. Dans l’atelier constituant, je vais écrire “Les élus rendent des comptes tous les mois.“ Quand je suis en train d’écrire ça, je suis en train d’écrire les règles que devront craindre les décideurs politiques., je suis en train de faire quelque chose qu’ils n’ont pas du tout envie que je fasse. Les élus, ils ont pas du tout envie qu’on devienne des adultes, qu’on devienne ceux qui rédigent leur contrat de travail ! Je conteste le suffrage universel. Et je prétends que le vrai suffrage universel, ce serait de voter nos lois. Ça, ce serait un suffrage universel digne de ce nom. Au lieu de ça, depuis 200 ans, nous sommes conduits à appeler “suffrage universel“ le fait de désigner des maîtres, des gens qui vont tout décider à notre place. C’est eux qui ont écrit la Constitution, c’est ça notre problème. C’est eux qui ont écrit leur propre contrat de travail.

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