Voici une tranche de vie des “Malgré-elles“ Alsaciennes et Mosellanes de 1943 à 1945. Source: exposition de la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg “Face au nazisme, le cas alsacien“ (15/09/2022 au 15/01/2023) Les protagonistes de ce téléfilm avaient déjà subi au préalable le lavage de cerveaux des jeunesses hitlériennes à partir de juin et juillet 1940 : Toute forme associative de jeunesse (10-18 ans) existant jusque là avant l’annexion (juin 1940) était fusionnée et remplacée par les “Hitlerjugend“ pour les adolescents et les “Bund Deutscher Mädel“ pour les adolescentes (dispositifs de propagande et d’encadrements idéologiques). A partir de 1941, cette obligation, déjà en vigueur en Allemagne, est instaurée en Alsace-Moselle: le service du travail pour tous les jeunes gens de 17 à 25 ans dans le cadre du “Reichsarbeitsdienst“ (RAD). Tandis que les jeunes hommes sont contraints au service militaire et incorporation de force à partir de 1942, quatre classes d’âge de jeunes femmes sont incorporées contre leur gré (sous peine de représailles et déportation de leurs familles) dans le “Reichsarbeitsdienst der weiblischen Jugend“, le service du travail obligatoire des jeunes filles. Entre 1941 et 1945, environ 15 000 jeunes filles alsaciennes et mosellanes sont contraintes à l’enrôlement durant 6 mois. Dans les camps de travail où elles sont envoyées, la vie quotidienne est rythmée par le levé des couleurs, le salut nazi, les chants martiaux, les exercices physiques, en complément des travaux des champs, des tâches ménagères ou de l’éducation des enfants, activités qu’elles accomplissent dans des collectivités ou des familles rurales (*). Une fois ce service accompli, elles sont réquisitionnées pour l’effort de guerre au sein du “Kriegshilfsdienst“, les service auxiliaire de guerre. Pendant ce temps de travail qui dure à nouveau plusieurs mois, elles peuvent être affectées à la défense anti-aérienne, aux transports ou aux usines d’armement et de produits chimiques. Le destin de ces “Malgré-elles“ a fait l’objet d’une redécouverte tardive au début des années 2000. Depuis 2008, leur statut de victimes du national-socialisme a été officiellement reconnu dans le cadre d’une convention d’indemnisation signée entre l’État français et la fondation Entente franco-allemande. (*) Ce téléfilm ne peut que susciter l’analogie évidente avec une dérive que le pouvoir macronique actuel en France à déjà mis et tente de mettre en place à pas feutrés pour la jeunesse: JDC et SNU, analogies glaçantes avec les moyens mis en œuvre par Hilter dans les années 30: le JDC et le SNU sont déjà ou seront obligatoires DE FAIT par contrainte légale si les jeunes veulent pouvoir passer le bac ou leur permis de conduire. Ce téléfilm mettant en scène le déploiement de moyens et de méthodes systématiques à but totalitaire est aussi connexe et complémentaire aux épisodes plus contemporains (2023) de la série documentaire “Plus jamais ça, c’est maintenant et mondial“ réalisée par Vera Sharav, rescapée de l’Holocauste qui a vécu 3 ans dans les camps. 1er : @Jean-Phil:0/-Ça-Revient-à-Toute-Vitesse:2 2eme : @Jean-Phil:0/Plus-Jamais-Ça---Toutes-Les-Guerres-Commencent-Par-Des-Mensonges---Épisode-2:0 3eme : @Jean-Phil:0/PlusJamaisCaEpisode03:0 4eme : @Jean-Phil:0/neveragainisnowglobalEpisode4:c 5eme : @Jean-Phil:0/Plus-Jamais-Ça-Revient-à-Toute-Vitesse---Episode-5-Ne-cédez-jamais-n’abandonnez-jamais:0 Dans cette autre série, les 5 épisodes montrent quant à eux les parallèles entre la montée du nazisme et le retour du totalitarisme lors de la ’gestion’ du Covid. 32 témoignages, des survivants ou leurs descendants nous expliquent à quel point les mécanismes de prise de pouvoir par la peur, la propagande et l’exclusion sont similaires.
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