Au XVIIIe siècle, Paris célébrait chaque événement lié à la Couronne de France : naissance royale, mariage princier, victoire militaire, etc. Dès lors, la Maison du Roi, le Bureau de la Ville et le Châtelet de Paris organisaient les réjouissances pour le peuple. Feux de joie, banquets, orchestres, lâchers d'oiseaux, distribution d’argent, Te Deum... Les manifestations de joie se mettaient en branle sous le contrôle des autorités qui en régulaient les rites : « La politique est affaire de passion, de croyance, d’émotion voire d’irrationnel. » nous dit Pauline Valade. Pour les autorités, les réjouissances étaient les signes tangibles d’une communion avec les sentiments du souverain. Invitée de Storiavoce, l’historienne qui vient d’être primée par l’Académie française, nous présente ce goût de la joie qui, tout au long du XVIIIe siècle, évolue jusqu’à la Révolution
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