Guest
Richard Boutry nous livre ici un regard acéré et sans fard, brut de décoffrage, sur la réalité épouvantable de ce qu’ils ont fait de Notre Dame de Paris. Je suis sous le choc, venant de la regarder. Comme vous tous, j’attends leur chute, mais je ne pense pas le voir de mon vivant. Et quand on sait qu’après nous, dernière génération croyante et éveillée, il n’y aura pas de relève de la foi chrétienne, je me sens le sang glacé d’horreur et de froid. Si cette cathédrale, saccagée par la Maçonnerie, ne suscite pas plus d’indignation chez les “prêtres“, c’est bien que le délit et le crime peuvent se propager dans n’importe quel autre édifice catholique. Ils n’opposeront pas plus de critique. Notre véritable temple de foi, c’est nous, coupés et isolés que nous le sommes aujourd’hui, de la hiérarchie de l’église, qui n’a plus de catholique que le mot. Leur foi est morte. Elle ne se mesure pas à la hauteur de leurs mitres. Mais la nôtre est là, toujours en nous, blessée et meurtrie, mais elle est là. Ce n’est pas l’Église de pierre qui souffre. C’est l’Église de chair, à-travers nous, ses simples fidèles, abandonnés par le clergé devenu maçonnique. Notre vie tient à un fil. Nous sommes entrés dans la Passion de l’Église, la vraie Église. Ne haussez pas les épaules, en lisant mon commentaire ! Vous savez que c’est vrai.
