A dater du vendredi 16 septembre 2011, les prières collectives et illégales de rue sont interdites en France. Cette grande première (interdire ce qui est illégal...) a-t-elle été suivie d'effet ? Les deux mosquées du 18ème arrondissement de Paris étaient closes aux “fidèles“, et des panneaux indiquaient le nouveau lieu de prières, situé à l'intérieur de la caserne de la rue de la Porte des Poissonniers, offerte aux musulmans par la République “laïque“. Devant la mosquée de la rue Polonceau, nous avons filmé les imprécations haineuses et racistes d'un salafiste, incitant jusqu'à la révolte armée contre la France, le tout ponctué du hurlement répété qu' “Allah est grand“, suivi d'applaudissements. Puis, nous nous sommes rendus à la caserne, entourés de groupes de musulmans vociférant des propos haineux, tels “Mort aux juifs !“, certainement objets de futures poursuites judiciaires impitoyables de SOS-Racistes et autres ligues habituelles... De légers heurts, heureusement sans gravité, se sont produits entre le service de sécurité, composé d'agents relativement âgés, et quelques salafistes aux couleurs du Hamas, criant au scandale et incitant à la violence. Le calme rétabli, et la prière en plein air (donc illégale) de plusieurs centaines de participants terminée, tout ce monde s'en est allé, sans autre violence que parlée. Selon des témoignages concordants, une prière de rue illégale et interdite s'est déroulée au même moment devant la mosquée fermée de la rue Myrha. Il n'y avait, en tous cas, nulle présence policière visible, partout où nous nous sommes rendus. Attendons le prochain vendredi pour la suite de l'expérience...
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