A Paris, la nuit, Pigalle s’illumine. Les clients des bars ont des mauvaises mines. Sous les lampes crues, Les sourires se fardent. Dans un coin, éperdus, Deux amants se regardent. Emporte-moi bien loin, bien loin d’ici. Emporte-moi là-bas, dans ton pays. Arrache-moi de ce monde où je vis. Emporte-moi bien loin, bien loin d’ici... A Paris, la nuit, les cœurs vieillissent vite. Sur le seuil des bars, des lèvres vous invitent. Sous les lampes crues, Des souvenirs grimacent. Dans un coin, éperdus Nos deux amants s’enlacent. Emporte-moi bien loin, bien loin d’ici. Emporte-moi là-bas, dans ton pays. Arrache-moi de ce monde où je vis. Emporte-moi bien loin, bien loin d’ici... Au petit matin, le ciel devient tout rose. Le quartier s’éteint, c’est l’heure où l’on arrose. Au dernier bistrot, Le patron fait la gueule. Une femme au bar chantonne toute seule. La-la-la... Emporte-moi bien loin, bien loin d’ici...
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