⭐⭐⭐⭐⭐«Je vais te tuer, t’es pas un être humain»: tabassé, menacé avec une arme, un conscrit ukrainien appelle à l’aide «Les recruteurs militaires me retiennent ici» dans le bureau de recrutement militaire de Lvov, explique un homme qui dit venir de Kharkov. «Je suis détenu ici depuis 6 jours. Je ne sais pas quand et si on me laissera partir.» Insulté, passé à tabac, couvert de sang, l’homme est parvenu à filmer son calvaire face au recruteur, qui ne cesse de le menacer: «Je vais t’enterrer putain, personne ne viendra te chercher.» Un poignant appel à l’aide, alors que les conscriptions de force se multiplient depuis des mois en Ukraine, pour pallier les pertes faramineuses sur le front. «Seuls 10 à 20 sur 100 [des mobilisés ukrainiens de l’automne dernier] sont restés, les autres ayant été tués, blessés ou handicapés», vient de révéler le lieutenant-colonel Vitaliy Berezhnyi, commissaire militaire de l’oblast de Poltava. Tout cela pour des gains opérationnels inexistants pour Kiev, mais bien réels pour le grand capital occidental.
Hide player controls
Hide resume playing