“L’Auberge du Cheval blanc“ de Ralph Benatzky - A l’Opéra de Lausanne --------------------------------------------------------------------- C’est parti pour un petit voyage dans les montagnes autrichiennes ! L’opérette culte “L’Auberge du Cheval blanc“ à Lausanne. A l’Auberge du Cheval blanc, les choses s’enflamment : un marchand marseillais en voyage avec sa fille s’y installe pour les vacances d’été et, plutôt que calme et tranquillité, y trouve le fils de son plus grand concurrent. Tandis qu’entre la tenancière du Cheval blanc, Josefa, et son fidèle client Maître Florès, c’est visiblement plus qu’une amitié qui s’installe – au grand dam du maître d’hôtel Léopold, dont le cœur bat justement pour sa patronne. Les bons conseils y deviennent vite très chers et c’est finalement à l’Empereur François-Joseph en personne de dénouer la situation. Dans L’Auberge du Cheval blanc, l’authentique folklore des Alpes autrichiennes se mêle à la légèreté des opérettes viennoises et à l’exubérance des théâtres de revue berlinois. Cette œuvre est qualifiée en Outre-Rhin de Singspiel, genre comparable à un opéra-comique à l’allemande. Après la création de Berlin en 1930, elle jouit d’un succès international. Le régime nazi l’inscrit sur la liste de ce qu’ils appellent l’« art dégénéré ». C’est principalement grâce à l’engouement pour les Heimatfilme, films de genre germanophones à sujet simple et rural, dans les années 50, que la pièce connaît sa grande renaissance dans les cinémas et salles de théâtre, aussi bien allemands qu’internationaux. Ainsi, entre 1948 et 1968, son adaptation française par Paul Bonneau a été représentée au Théâtre du Châtelet plus de 1 700 fois. C’est précisément cette adaptation en langue française que nous proposent le chef d’orchestre Jean-Yves Ossonce et le metteur en scène Gilles Rico sur la scène de l’Opéra de Lausanne, dans une réalisation visuelle luxurieuse et une patte sonore très colorée. Outre des changements de nom et des divergences dans l’intrigue, la version française contient deux compositions de la plume de Robert Stolz absentes de la version allemande. Fabienne Conrad et Mathias Vidal tiennent les rôles principaux de la patronne Josefa et du maître d‘hôtel Léopold. À leurs côtés, Patrick Rocca joue le marchand marseillais Napoléon Bistagne, Clémentine Bourgoin sa fille Sylvabelle et Julien Dran l’avocat Maître Florès. Enregistré le 21 décembre 2021 à l’Opéra de Lausanne.
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