Le représentant de l’État français en Nouvelle-Calédonie a déclaré ce 17 mai que la situation dans l’archipel était «plus calme», tout en admettant que le contrôle dans plusieurs quartiers n’était plus assuré. Les troubles qui ont éclaté le 13 mai dans l’archipel ont fait cinq morts et les dégâts sont évalués à plus de 200 millions d’euros. «Des renforts vont arriver (…) pour contrôler les zones qui nous ont échappé ces jours derniers, dont le contrôle n’est plus assuré», a déclaré ce 17 mai devant la presse à Nouméa Louis Le Franc, Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie. Des renforts qui doivent permettre de «reconquérir tous les espaces de l’agglomération» de Nouméa «que nous avons perdus, et qu’il nous appartient de reprendre», a poursuivi le représentant de l’État français sur ce territoire français du Pacifique. «Trois zones» seraient concernées : Kaméré, Montravel et une partie de «la vallée du Tir», des quartiers défavorisés du Grand Nouméa peuplés majoritairement d’autochtones et où des «centaines d’émeutiers» continueraient à rechercher «le contact avec les forces de l’ordre».
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