L’inscription de faux est une procédure visant à vérifier si un acte présenté devant un tribunal est un faux. Si cela aboutit, la valeur de l'acte est alors nulle mais, en revanche, si la procédure n'aboutit pas, celui qui l'a intentée risque le versement de dommages-intérêts. Cette procédure vise à enlever des dossiers tout document qui comme le mentionne l'article 441-1 du Code pénal français « toute altération frauduleuse de la vérité. » L'inscription de faux ne doit pas être confondue avec la notion pénale plus générale de création et d'usage d'un faux. Il y a trois sortes de faux : 1- Faux matériel : évident, simple, constatable facilement. 2- Faux par omission : élément dont son absence modifierait le tout, par exemple en omettant la présence d'une superbe villa sur un terrain légué dans un testament. 3- Faux intellectuel : qui recouvre tous les mensonges, aberrations, raisonnement qui ne tiennent pas, contradiction, etc., mais contenus sur de vrais documents. Par exemple, un faux passeport. Le faux intellectuel est le plus vaste des trois types de faux, et aussi le plus passionnant à déceler et à révéler. çais
Hide player controls
Hide resume playing