Lors de sa conférence à Toulouse, Jean-Luc Mélenchon a rappelé que toute la violence déchaînée contre Israël et à Gaza ne prouvait qu'une chose : la violence ne produit et ne reproduit qu'elle-même. Le leader insoumis a souligné l'importance du choix des mots. Qualifier de crimes de guerre ce que le Hamas a fait sur le territoire d'Israël permet que ces crimes soient jugés et poursuivis devant la Cour pénale internationale. Le crime de guerre n'est pas une imputation moins grave qu'un acte terroriste. C'est tout le contraire. Le leader insoumis a aussi pointé la récente déclaration d'Emmanuel Macron. Ce dernier a affirmé que l'État Israël avait financé massivement le Hamas. Les médias vont-ils accuser l'État Israël de complicité comme ils l'ont fait pour les insoumis ? Non, ils sont bien trop occupés à salir jour après jour les insoumis a déclaré le co-président de l'Institut La Boétie. Il a également listé les positions que la France devrait prendre sans attendre : un appel immédiat au cessez-le-feu, la libération immédiate des otages, la fin du blocus de Gaza, la mise en place de corridors humanitaires et des jugements des crimes et des criminels de guerre. Le leader insoumis l'a rappelé avec force et justesse : il n'y a pas de solution à ce conflit en dehors du cadre prévu par l'ONU, à savoir la solution à deux États.
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