Boostée par un récent sondage la créditant de 48 % des intentions de vote au second tour de la présidentielle face à Emmanuel Macron, soit pratiquement dans la marge d’erreur, Marine Le Pen accélère sa stratégie de “présidentialisation“ et de “normalisation“. Dans cette optique, la présidente du Rassemblement national a effectué plusieurs revirements stratégiques. Après l’abandon de la sortie de l’Union européenne et de l’euro, acté dès l’été 2017, la chef du parti d’extrême droite a renoncé cette fois à la suspension des accords de Schengen, défendant désormais l’idée de maintenir la liberté de circulation aux seuls ressortissants européens. La candidate du RN à la présidentielle a également affirmé il y a quelques jours que la France devrait bien rembourser les emprunts contractés dans le cadre de la crise liée au coronavir
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