Elle ne croyait pas, dans sa candeur naïve, Que l'amour innocent qui dormait dans son coeur, Dut se changer un jour en une ardeur plus vive Et troubler à jamais son rêve de bonheur. Pour rendre à la fleur épuisée Sa fraîcheur, son éclat vermeil, Ô printemps, donne-lui ta goutte de rosée! Ô mon coeur, donne-lui ton rayon de soleil! C'est en vain que j'attends un aveu de sa bouche, Je veux connaître en vain se secrètes douleurs, Mon regard l'intimide et ma voix l'effrouche, Un mot trouble son âme et fait couler ses pleurs! Sa fraîcheur, son éclat vermeil, Ô printemps, donne-lui ta goutte de rosée! Ô mon coeur, donne-lui ton rayon de soleil!
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