Dentelles, cuir, maquillages macabres, crêtes et crucifix… Symptôme de temps difficiles, le goth revient en grande pompe (funèbre)... Mais cette fois avec un vestiaire plus coloré, une communauté plus diverse, et des soirées techno hardcore qui remplacent le goth rock. Issu, à l’origine, du courant musical post-punk, le mouvement naît à Londres dans les années 70 sur fond de grande instabilité économique. L'arrivée au pouvoir de la très conservatrice Dame de fer, Margaret Thatcher, déclenche l’émergence de cette contre-culture provocatrice et macabre. Qualifiant d’abord un type de musique, le goth se développe rapidement dans d'autres formes d’expressions artistiques comme la mode, la littérature et le cinéma. Cinq décennies plus tard, face à la montée du nationalisme et du conservatisme, l’engouement pour le goth revient en force à échelle mondiale. Et c’est toujours à Londres, épicentre du mouvement, que l’on assiste à un véritable “goth revival” en tant que sub-culture rebelle et hautement créative. Pour faire le portrait de cette nouvelle génération gothique, Tracks est allé faire la fête au Wraith Club et a rencontré des créatures nocturnes fluides, libres et subversives qui investissent l’esthétique et la portée politique du mouvement. 🪩 Wraith Club : 🎧 Parma Ham : 📸 El Nine : 🎤 Pixie Venom : 00:00 Introduction 01:22 Parma Ham : rencontre entre goth et queerness 06:40 Welcome to Wraith : une soirée transgressive et inclusive 09:05 El Nine : le photographe d'une scène nouvelle 13:10 Pixie Venom : quand le goth se lie à d’autres subcultures #gothic #goth #london Retrouvez Tracks sur Instagram :
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