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Malgré des démentis récents, la Première ministre a annoncé l'interdiction de l'installation des chaudières à gaz existantes. Cette décision affectera le pouvoir d'achat de 4 foyers sur 10, sans réelle réduction des émissions de CO2. Les offres de remplacement à 1 € ont déjà montré leur inefficacité, avec des arnaques et des coûts exorbitants pour les ménages. De plus, l'entretien des nouvelles pompes à chaleur pose problème, avec des difficultés financières pour les ménages modestes. Cette transition risque également de provoquer des démarchages agressifs et des arnaques à grande échelle. Sans oublier que le remplacement des chaudières à gaz par des pompes à chaleur augmentera nos émissions de gaz à effet de serre pendant des années. Enfin, les composants des pompes à chaleur, importés d'Asie, ont un bilan carbone plus lourd que les chaudières fabriquées localement. L'association Negawatt souligne également que la rénovation performante du parc bâti est une priorité pour réduire les consommations de chauffage, et que les pompes à chaleur ne conviennent pas aux logements collectifs. Mon article:
