Enregistré en 1972. Je ne t'attends pas au bout d'une ligne droite Je sais qu'il faudra faire encore des détours Et voir passer encore des jours et des jours Mais sans que rien ne vienne éteindre notre hâte Il pleut chez toi, chez moi le soleil est de plomb Quand pourrons-nous enfin marier nos saisons Quand pourrons-nous rentrer ensemble à la maison Nous avons le temps, mais pourquoi est-ce si long Mes habits ont parfois des traces de poussière Et le parfum fané des amours passagères Qui m'ont rendu ma solitude plus légère A l'aube de mes nuits blanches et solitaires Et toi mon bel amour, dis moi s'il y a des hommes Qui t'ont rendu la vie un peu moins monotone Qui t'aident à supporter l'hiver après l'automne Et les silences obstinés du téléphone Nous nous raconterons nos triomphes, nos fêtes Mais comment s'avouer toutes nos défaites L'angoisse qui nous tient, l'angoisse qui nous guette Et s'accroche à chaque pensée, à chaque geste Je sais que tu seras au bout de mes voyages Je sais que tu viendras malgré tous les détours Nous dormirons ensemble et nous ferons l'amour Dans un monde réinventé à notre image
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