Cette vidéo est le résumé d'un chapitre de mon livre “La pierre noire du paganisme à l'Islam“ Layla Ben Afia. Dans cet épisode j'aborde le thème d'un autre couple sacré mésopotamien, avec une déesse maîtresse de la vie et de la mort et un dieu mort et ressuscité, semblable à celui d'Ishtar et Dumuzi en Mésopotamie, et cette fois-ci il s'agit du dieu de la mort Nergal, en couple avec Ereshkigal. Nergal nous intéresse particulièrement, non pas seulement pour son appartenance à la tradition des dieux morts et ressuscités du Moyen Orient antique, mais surtout à cause de son nom, tiré de la racine sémitique “slm“ qui veut dire la paix : Meslam, Meslamtae, Sulim, Silimma. Comment un dieu de la mort, de la guerre, des pestes et des épidémies peut-il porter le tire de seigneur de la paix? Cela pose des question sur la signification religieuse véritable de cette racine sémitique “slm“, qui veut communément dire “la paix“, mais qui semble exprimer l'idée de la mort dans le contexte religieux. On aborde au passage, la version levantine de Nergal Meslam, le dieu ougaritique Shalim, avec l'archétype des jumeaux divins, et le rôle de ce dieu qui a donné son nom à Jérusalem, et au temple de Salomon. Enfin, on se pose la même question sur la racine sémitique “slm“, en ce qui concerne la religion musulmane, et la Cité de la paix, la ville circulaire de Baghdad à l'époque abbasside. -------------- Lien vers le livre : -------------- La plupart des illustrations utilisées dans cette vidéo ont été générées par IA : DALLE-3.
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