La Fille mal gardée raconte le triomphe par la ruse d’un amour empêché. Ballet-pantomime créé par Jean Dauberval en juillet 1789 au Grand-Théâtre de Bordeaux, il inspire au cours de l’Histoire de nombreux chorégraphes par son univers proche de l’enfance et sa vision amusée de la paysannerie. En 1960, le chorégraphe anglais Frederick Ashton en propose une version virtuose et pleine d’humour qui fait danser les coqs, les vieilles dames et les parapluies. Une galerie de personnages irrésistibles évolue au son de chansons populaires et d’airs d’opéras-bouffes. Typique du « ballet d’action » théorisé en 1760 par Jean-Georges Noverre, genre chorégraphique qui valorise l’expressivité, La Fille mal gardée éblouit et amuse par sa fraîcheur. Dans une cour de ferme ou un champ de blés, les cœurs de Lise et Colas se cherchent et finissent par se trouver. À la manière d’une comédie musicale, le scénario original, revisité par Ashton, nous emporte dans sa fantaisie et ses sourires.
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