VERTBAUDET - Elles sont parties tôt ce matin depuis le nord de la France pour rejoindre Paris ce mardi. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, une quinzaine de grévistes de l’usine de Marquette-lez-Lille de l'entreprise Vertbaudet ont quitté leur piquet de grève pour marquer une nouvelle étape dans leur mobilisation. Depuis le 20 mars, plus de 70 salariés de l’entreprise, principalement des femmes, ont cessé le travail pour demander une revalorisation salariale de 150 euros net minimum, après que la direction ne leur a proposé aucune augmentation lors des dernières négociations annuelles. Ces femmes, principalement des préparatrices de commande de l’entreprise de puériculture, qui parcourent chaque jour près de 20 kilomètres avec leur chariot, sont souvent payées au SMIC, même après des années d’ancienneté dans l’entreprise. C’est le cas de Morgane, préparatrice de commandes depuis 20 ans, qui confirme être payée au salaire minimum, « au centime près », ou encore Sabrina, au même poste depuis 2007. Vers la « nationalisation du conflit », promet Binet Deux mois après le début du conflit, les négociations n’ont débuté que ce lundi, sans qu’aucune augmentation de salaire ne soit mise sur la table par la direction. Le symbole d’un « mépris de classe cumulé avec du sexisme » pour la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet, venue soutenir les grévistes : « Aujourd’hui, on passe à la nationalisation du conflit, leur a-t-elle lancé, devant le siège de leur actionnaire. Nous lançons un ultimatum : si d’ici vendredi soir, il n’y a pas d’accord de fin de sortie de conflit sur les trois revendications des grévistes, nous allons franchir un nouveau cap dans la mobilisation. » Lire la suite sur Le HuffPost #vertbaudet #greve #cgt ----- Abonnez-vous à la chaîne YouTube du HuffPost dès maintenant : Pour plus de contenu du HuffPost: Web: Facebook: Twitter: Instagram: Pour recevoir gratuitement notre newsletter quotidienne:
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