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Philippe Jaroussky & Musica Florea - Zelenkas Lamentations of Jeremiah (VI)

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Lamentation of Jeremiah No. 6 for alto, violin, chalumeau, bassoon & continuo in F major by Jan Dismas Zelenka (ZWV 53, 1722, Lamentations for Good Friday). Kindly recorded and aired by France Musique live from the 30th Festival de Sablé, Église de Meslay, 21 August 2008, with the ensemble Musica Florea under the artistic direction of Marek Stryncl. *** Dear COPYRIGHT HOLDER, if you have any problems with this being on YouTube, please contact me, and I will remove it immediately. Thank you! Pictures: - Photos from this program at the Early Music Festival in Prague - Saint Jean l'Ermite Jeremiah Palladas, Byzantine Museum of Antivouniotissa - Jeremiah Lamenting the Destruction of Jerusalem - Rembrandt, details - Jeremiah - Michelangelo (detail) ***** Voilà 5 ans que le chef de l’orchestre d’instruments anciens, Musica Florea, implanté en République Tchèque développe un cycle d’interprétation des oeuvres de Jan Dismas Zelenka pour le Festival de Sablé en France. En 2008, Marek Stryncl (né en 1974 à Jablonec), dirige la phalange depuis son instrument, le violoncelle. A la demande de Philippe Jaroussky qui avait exprimé son intérêt pour les Lamentations de Zelenka, le directeur du Festival, Jean-Bernard Meunier, a organisé la rencontre des deux artistes afin qu’ils s’entendent sur le répertoire du programme donné dans l’une des églises partenaires du Festival: l’église de Meslay, le jeudi 21 août 2008. Un trentenaire pour les 30 ans Le contre-ténor français fait partie des “trentenaires” qui ont aussi fait la réputation du Festival de Sablé. Pour sa 30 ème édition, aux côtés de la violoniste Amandine Beyer, autre invitée pour un superbe et inoubliable concert des Quatre Saisons de Vivaldi, le Festival demande à ses fidèles interprètes de présenter des programmes nouveaux: le contre-ténor qui a commencé sa carrière à Sablé au sein de l’Académie baroque, apprenant le violon (pas encore le chant) défend sous la voûte de Meslay, un programme inédit, dédié à la sensibilité spécifique de Jan Dismas Zelenka (le Bach de Dresde), sur le registre déploratif et contemplatif (un mode qui convient idéalement à son timbre rond et fluide, angélique et sans aspérité: remarquable intensité de l’aria “Ave Deus, Ave redite”...). Philippe Jaroussky chante les Lamentations (Pro die Veneris, Pro die Mercurii) du Prophète Jérémie, accablé de douleurs au spectacle d’une Jérusalem éloignée de Dieu… Le chanteur ajoute plusieurs airs de musique sacrée empruntés au cycle Sub olea pacis et palma virtutis (dans la tradition des spectacles d’écoles, favorisés au sein des collèges jésuites), destinés à évoquer l’abondante littérature musicale que Zelenka, parmi d’autres compositeurs (dont Fux, Caldara, Conti…), a écrit à l’automne 1723, pour le couronnement de l’Empereur Charles VI de Habsbourg. En fin de récital, Philippe Jaroussky interprète deux airs Haendéliens: extraits de Rodelinda et de Rinaldo. Zelenka Revival Contemporain de Vivaldi et de Bach, Zelenka (1679-1745) est l’une des figures les plus importantes du Baroque galant. L’ensemble des oeuvres dévoilées au cours de ce programme, témoigne d’une écriture contrapuntique, virtuose et plastique, douée d ‘une vive sensibilité aux couleurs et aux timbres (hautbois et basson particulièrement présents). Musica Florea interprète deux pièces purement orchestrales qui montrent l’élégance et la vitalité du style très élaboré de Zelenka: Hipocondrie à 7 instruments concertants, en la majeur, sur un schéma lullyste (lent, vif, lent), surtout l’ouverture également à 7 instruments en fa majeur dont les enchaînements de climats permettent à l’orchestre d’imposer sa fougue interprétative (deux derniers mouvements: Siciliano, Folie). Dans un contexte protestant, Zelenka composait pour lui-même de très nombreuses compositions de ferveur catholique qui restent encore à découvrir. Exilé à Dresde, Zelenka bien que timide et réservé, se fait remarquer de ses pairs: Telemann qui lui permet de son vivant de publier la seule oeuvre de son catalogue pourtant innombrable (un canon à 4 voix), Bach père et fils (Wilhelm Friedeman) qui s’intéressent en particulier au Magnificat en ré majeur… Posté le par David Tonnelier

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