Jean GABIN ''Quand On Se Promene Au Bord de l'Eau'' Film : La Belle Equipe (1936) Paroles : Julien DUVIVIER, Maurice YVAIN, Louis POTERAT Musique : Maurice YVAIN ******************************* Du lundi jusqu'au samedi, Pour gagner des radis, Quand on a fait sans entrain Son boulot quotidien, Subi le propriétaire, Le percepteur, la boulangère, Et trimballé sa vie de chien, Le dimanche vivement On file à Nogent, Alors brusquement Tout paraît charmant ! Quand on se promène au bord de l'eau, Comme tout est beau... Quel renouveau... Paris au loin nous semble une prison, On a le coeur plein de chansons. L'odeur des fleurs Nous met tout à l'envers Et le bonheur Nous saoule pour pas cher. Chagrins et peines De la semaine, Tout est noyé dans le bleu, dans le vert... Un seul dimanche au bord de l'eau, Aux trémolos Des petits oiseaux, Suffit pour que tous les jours semblent beaux Quand on se promène au bord de l'eau. Je connais des gens cafardeux Qui tout le temps se font des cheveux Et rêvent de filer ailleurs Dans un monde meilleur. Ils dépensent des tas d'oseille Pour découvrir des merveilles. Ben moi, ça me fait mal au coeur... Car y a pas besoin Pour trouver un coin Où l'on se trouve bien, De chercher si loin... Quand on se promène au bord de l'eau, Comme tout est beau... Quel renouveau... Paris au loin nous semble une prison, On a le coeur plein de chansons. L'odeur des fleurs Nous met tout à l'envers Et le bonheur Nous saoule pour pas cher. Chagrins et peines De la semaine, Tout est noyé dans le bleu, dans le vert... Un seul dimanche au bord de l'eau, Aux trémolos Des petits oiseaux, Suffit pour que tous les jours semblent beaux Quand on se promène au bord de l'eau. INSTRUMENTAL L'odeur des fleurs Nous met tout à l'envers Et le bonheur Nous saoule pour pas cher. Chagrins et peines De la semaine, Tout est noyé dans le bleu, dans le vert... Un seul dimanche au bord de l'eau, Aux trémolos Des petits oiseaux, Suffit pour que tous les jours semblent beaux Quand on se promène au bord de l'eau. ****************************************** Traduction anglaise : Patrick AUZAT-MAGNE 25 septembre 2010 « WHEN WE WALK AT THE WATER'S EDGE.» WORDS : Julien DUVIVIER, Maurice YVAIN, Louis POTERAT MUSIC : Maurice YVAIN From Monday till Saturday, To win radish, When we made without spirit Our daily job , Undergone the owner, The tax inspector, the baker, And lugged our dog's life, Sunday deeply We take off to Nogent, Then abruptly Everything seems charming ! When we walk at the water's edge, As everything is beautiful... Which revival... Paris far off seems to us a prison, We have the heart full of songs. The smell of flowers Puts us quite back to front And the happiness Intoxicates us for cheap. Sorrows and sadden Of the week, Everything is flooded in the blue, in the green... Single Sunday at the water's edge, In the tremors Small birds, Is enough so that every day seem beautiful When we walk at the water's edge. I know melancholic people Which all the time are made fear And dream to take off somewhere else In a better world. They spend heaps of sorrel To discover marvels. But I, that hurts me in the heart... Because need has there not To find a place Where we are good, To look so far... When we walk at the water's edge, As everything is beautiful... Which revival... Paris far off seems to us a prison, We have the heart full of songs. The smell of flowers Puts us quite back to front And the happiness Intoxicates us for cheap. Sorrows and sadden Of the week, Everything is flooded in the blue, in the green... Single Sunday at the water's edge, In the tremors Small birds, Is enough so that every day seem beautiful When we walk at the water's edge. INSTRUMENTAL The smell of flowers Puts us quite back to front And the happiness Intoxicates us for cheap. Sorrows and sadden Of the week, Everything is flooded in the blue, in the green... Single Sunday at the water's edge, In the tremors Small birds, Is enough so that every day seem beautiful When we walk at the water's edge. *********************** (Source Wikipédia France) Synopsis Cinq ouvriers chômeurs parisiens, Jean, Charles, Raymond, Jacques, et un étranger, Mario, menacé d'expulsion, gagnent le gros lot de la loterie nationale. L'un d'eux, Jean, a l'idée de placer cet argent en commun, dans l'achat d'un vieux lavoir de banlieue en ruine, qu'ils transformeront en riante guinguette dont ils seront les co-propriétaires. Ils s'attellent à la besogne avec confiance. Mais la solidarité du groupe est fragile... Le destin s'acharne sur eux. Bientôt, il ne reste plus de la joyeuse équipe que Charles et Jean qui sont amoureux de la même femme, Gina. La fin, jugée trop pessimiste pour l'époque (celle du front populaire), fut refaite. Gina doit se retirer devant le mépris des deux hommes qui font passer l'amitié avant tout. ************
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