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On est mercredi et la grande Zaza Prend la parole au parlement Une heure et demie, et la grande Zaza Reprend les poncifs du président Elle fait du Macron/ Le discours est plat Elle sert le patron/ Elle est là pour ça BIS La crinière blanche/ La voilà qui planche Un vrai stand-up et pas d’ fan-club Et dès qu’elle rentre/ elle se concentre De l’application/ Et des violons Et comme à l’instar/ Du velléitaire, C’est avec grand art / Qu’elle brasse de l’air BIS Et si quelquefois on ne l’entend plus Car ils ne sont pas convaincus Elle jette un regard vers le perchoir Pour qu’Yaël calme ce tintamarre Vote de confiance/ Ah ! Sûrement pas ! Elle sait très bien / Qu’elle ne l’aurait pas ! C’est le compromis qui doit faire loi C’est son atout, sa profession de foi Mais les Insoumis et la grande Marine Refusent tout, restent aux abois Quoiqu’elle raconte/ Eux ils la torpillent Elles les affronte / Même pas elle sourcille BIS Très peu applaudie/ Plutôt des broncas (Régine lui aurait dit:) Prends un whisky et remets-toi Un discours ringard, un pétard mouillé Le porte-étendard, le perroquet du petit roquet On n’saura jamais/ Si la grande Zaza Elle avait vraiment envie d’être là Elle avait vraiment envie d’être là On n’saura jamais/ Si la petite Zaza Avait fait le rêve d’en arriver là Avait fait le rêve d’en arriver là !
