💎 Quelques éléments de contexte avant l’émission du mardi 13 février 2024 en direct à 20H L’image qui illustre cette émission s’intitule Courage. Il s’agit d’une œuvre d’Annie Kowalski qui s’est aussitôt mis au service de l’Esprit aujourd’hui après la guidance enflammée d’hier. L’œuf dont la coquille s’est brisée hier donne aujourd’hui naissance à l’Être Solaire que nous venus manifester sur la Terre. Je retarde, je procrastine, je repousse le moment de l’écriture de ce jour. Depuis hier, je sais qu’il est temps ici d’aborder la question de la puissance divine incarnée et oubliée. Et je sais que pour parler de l’oubli de la puissance divine, je vais devoir aborder un sujet délicat, celui de l’énergie sexuelle. Alors que je ne regarde plus du tout les actualités dites main-stream, il se trouve que les algorithmes de ces derniers jours ont attiré mon attention sur des affaires d’abus sexuels chez les célébrités cathodiques de France. Le cinéma et la psychanalyse médiatique sont visiblement des passeports aisément utilisés par certains hommes de genre masculin pour obtenir avec ou sans consentement de la sexualité de la part de très jeunes filles. En 2011, j’avais été éclairée sur le lien entre puissance et sexualité par l’affaire Dominique Strauss-Kahn. Le célèbre DSK a toutes sortes d’atouts en mains : il est président du Fonds monétaire International, il est le mieux placé pour devenir président de la république, il est marié avec une femme riche et célèbre, il est lui-même riche et intelligent. Tout cela semble pouvoir satisfaire n’importe quel humain qui douterait de sa puissance. Eh bien pas du tout et même au contraire ! L’homme est soudainement accusé d’avoir abusé sexuellement d’une femme de chambre dans un luxueux hôtel newyorkais. Grâce à DSK, j’ai vu combien le pouvoir détenu sur divers plans de la vie sociale ne vient pas réparer la sensation d’impuissance vécue par les humains qui se sentent coupés de leur divinité. Le pouvoir, la capacité à contraindre autrui, est ce que l’être humain utilise pour compenser la sensation de son impuissance créatrice. Vaine quête qui conduit comme Sisyphe à toujours hisser le rocher au sommet de la montagne pour ensuite le vor désespérément retomber plus bas. Tous les abus de pouvoir sont décevants pour le chercheur de puissance. Ils sont donc l’objet d’une escalade sans fin faisant perdre la raison, conduisant à « l’accident », l’abus de trop qui occasionne le scandale, l’accusation, la dénonciation. Le cinéaste et le psychanalyste actuellement dans la tourmente médiatique illustrent une fois de plus l’évidence de l’impuissance spirituelle jamais compensée par le pouvoir sexuel. Du côté du genre masculin, le lien entre la quête de la puissance spirituelle et le comportement sexuel est directement observable, avec toute la non conscience dont nous faisons tous preuve lorsque nous sommes coupés de nous-mêmes. Qu’en est-il du côté du genre féminin ? Comme la croyance de leur perte de puissance divine manipule-t-elle les femmes dans leur comportement, dans leur relation au pouvoir dans le domaine de la sexualité ? Tandis que l’homme peut utiliser sa force physique pour contraindre sa proie à la sexualité, la femme va elle user de sa force psychique pour obtenir de l’homme un comportement visant à la rassurer sur sa valeur, sur son importance. Là encore généralement, peu de conscience est mise sur les stratégies qui sont souvent d’ailleurs contraires à l’éducation reçue. Le désir sexuel féminin est souvent « corrigé » par la morale et le mental et donc peut aisé à observer. Je suis bien consciente que ces généralités sont toutes à nuancer, à personnaliser car chacun de nous est unique. Certaines femmes vont adopter des comportements yang et certains hommes seront eu davantage dans des stratégies yin. L’intérêt de ces généralités est d’inviter les humains qui le veulent bien à s’interroger sur le lien personnel entre la conscience de la puissance divine en soi et sa relation à l’énergie sexuelle. Comment la sexualité est-elle ou non une variable d’ajustement du sentiment de puissance ou d’impuissance. À l’aube du jour où nous devons quitter notre hébergement dans l’espèce animale, nous sommes invités aussi à ne plus compenser la sensation d’impuissance par notre sexualité, directement issue de notre instinct de reproduction, même si le psychisme a mis énormément de grain de sel dans l’affaire. Le pire que nous puissions faire à ce stade serait de diaboliser ou de spiritualiser la sexualité. Le recours à la morale ne peut plus aider à trouver la voie pour soi, la pertinence de nos comportements. Il me semble que c’est dans une introspection honnête et sans complaisance qu’il y a lieu d’aller voir ce que le désir sexuel et sa gestion vient nous dire de nous, de notre foi, de notre reconnaissance de l’Essence Divine incarnée dans la personne que nous sommes ici et maintenant. Merci de votre confiance Marie-Odile
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