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Si il y a bien un point qui est rarement abordé c’est bien celui de la difficile collecte du matériel allemand abandonné au lendemain des combats lorsque la paix fut revenue. Ainsi, le sous-préfet de l’arrondissement de Vire, en septembre 1944 demande aux maires de dresser une liste du matériel allemand et allié abandonnés sur le territoire de chaque commune en demandant aux maires de rappeler à leurs administrés que leur détention et appropriation est strictement interdite. Le matériel allemand abandonné doit selon les directives être livré à l’administration des domaines ou si il est inutilisable, être vendu à des ferrailleurs. Les documents que nous avons consulté, attestent d’un centre de récupération d’une certaine ampleur au Bény-Bocage. De plus, le Colonel PERREY, commandant la subdivision du Calvados dans une missive du 7 septembre 1944 rappelle que le port d’uniforme militaire par des civils est rigoureusement interdit et que ces effets doivent être déposés dans les centres de récupération. Les maires ne se sont pas pliés de gaieté de cœur à ces injonctions, d’où de nombreux rappels de la part de l’autorité préfectorale. Il faut bien imaginer que les civils normands manquaient de tout au lendemain de la bataille de Normandie et que la récupération était force de loi. Source : AD 14 carton 3142W/106. #ww2 #normandy1944 #1944 #war #histoiredefrance #shorts
